Notre philosophie

Nous avons conçu Division 4 comme un véritable pôle de réflexion et d’actions holistiques, intégrant à la fois les acteurs et les enjeux qui façonnent notre époque. Il nous est apparu évident que l’ensemble des questions liées à l’écologie — qu’il s’agisse du climat, de la biodiversité, ou d’autres enjeux environnementaux — nécessitait une approche spécifique, un « pas de côté » par rapport à notre fonctionnement habituel.

C’est pourquoi nous avons choisi de constituer une association. Ce modèle garantit que le fruit du travail de nos salariés et bénévoles ne puisse être capté à des fins lucratives, évitant ainsi que des dividendes ne soient redistribués loin des acteurs de la transition écologique. Nous souhaitons également instaurer une gouvernance transparente et démocratique, où chacun puisse s’emparer des sujets qui l’intéressent et les défendre au sein de l’association.

Notre objectif unique et fondamental est clair : réduire par quatre les émissions de CO2 sur l’ensemble du territoire français. Partout, tout le temps, et par tous les moyens imaginables. Les contraintes que nous rencontrons ne sont que des obstacles à surmonter ou à contourner, dans l’unique but d’atteindre cet objectif.

Pour y parvenir, nous ne dissocions pas le pouvoir du collectif de celui de l’individu. Nous sommes tous en capacité d’agir, et ce à toutes les échelles : chez soi, dans son entreprise, dans sa ville, dans son pays. La question écologique concerne chacun d’entre nous et, en tant que mère de toutes les batailles, elle a un impact direct sur notre vie quotidienne.

Nous sommes bien conscients de la dimension sociale et des contraintes que cette situation génère, ainsi que du sentiment de culpabilité qu’elle peut parfois susciter. Cependant, c’est en saisissant toutes les implications de notre monde actuel et des conséquences futures sur nos vies que nous pourrons avancer en harmonie avec nos choix.

De ce constat émerge néanmoins une vérité formidable, qui rend ce combat passionnant au quotidien : l’écologie, ce désordre créatif, est en réalité un beau bordel.